La Guadeloupe, Antigua, Barbuda, St-Barthelemy et Saint-Martin.
Lorsque nous étions
en Guadeloupe, nous avons été visités un jardin botanique. Les enfants ont vraiment
apprécié ainsi que les parents.
Nous avons quitté la
baie de Deshaies en Guadeloupe le 19 janvier dernier pour rejoindre l’ile d’Antigua.
La navigation s’est bien passée et elle s’est faite uniquement à la voile. Par contre,
notre départ de la baie a été un peu retardé puisque lorsque nous avons monté
l’ancre pour quitter, Patricia a fait part au Capt que le winch forçait
beaucoup. Nous avons finalement su pourquoi. Une cage de pêcheur abandonné au
fond de l’eau s’est prise dans notre ancre. Le Capt a coupé les liens de la cage
et nous avons réussi finalement à se débarasser de cette cage. En plus de
devoir les éviter continuellement en navigation, il fallait qu’on s’en prenne
une après l’ancre. En plus, il n’y avait même pas de poisson à l’intérieur de
la cage. Dire que Patricia avait dit deux jours avant …qu`un jour elle va en
sortir une pour voir a l`interieur pour voir ce qu`il y a dedans et bien un
autre check list de fait .
Antigua.
C’est vraiment beau à
Antigua. Ça nous a fait penser un peu aux Bahamas avec l’eau turquoise et le
sable blanc. Les iles d’Antigua et Barbuda qui s’appartiennent mutuellement
comptent plus de 365 plages. Comme leurs habitants se plaisent à le dire, ils
ont une plage par jour à faire visiter. Par contre, c’est vraiment dispendieux
sur cette ile. Nos amis Moana sont venus nous rejoindre là-bas à notre grand bonheur.
Ça faisait un bout de temps qu’on ne les avait pas vus. Nous avons fêté la fête
de Melany sur place. Nous y sommes restés 13 jours, car nous attendions une
bonne fenêtre météo pour rejoindre Barbuda.
Il triche le petit maudit !
Ce n'est plus des bateaux ! C'est des vaisseaux spatiales !!!
On voit qu'elle l'aime son maître !!!
Il triche le petit maudit !
Bonne fête Mel !!!
Tune-up du moteur
Barbuda
Le 1er février, nous
quittons Antigua pour ce rendre à Barbuda. Une nav moins confortable à cause
des grosses vagues. Rendus au mouillage, sans même avoir débarqué encore, nous
avons pu constater depuis le bateau les ravages que l’ouragan Irma a faits à
cette ile. Les bâtiments longeant la plage sont presque tous démolis. Nous
avons passé nos 3 jours là-bas à visiter l’ile, marcher sur la longue plage de
sable blanc, regarder les chevaux sauvages qui se promènent sur l’ile et faire
du snokling. Ensuite, nous avons quitté pour retourner à Antigua, car il n’y a
plus de douane à Barbuda à cause de l’ouragan. Donc, le 4 février, nous étions
de retour pour aller faire nos douanes de sortie. Une nav. Bonbon. Moyenne de 7
nœuds avec le vent au grand largue (vent qui vient presque de l’arrière du
bateau).
Non !!! Ce n'est pas moi qui les ai pêchés !!!
Le lendemain matin, à
4 :00 am, cape sur St-Barthelemy avec plus ou moins 80 milles nautiques à
faire. Au début de la traversée, c’était vraiment soso avec des vagues d’environ
7 pieds que l’on prenait de coter ce qui faisait valser le bateau. En plus,
après une heure de notre départ, un petit bateau nous suivait sur l’arrière et
nous éclairait avec sa torche. Ce qui n’est pas habituel et un peu fatigant
quand tu navigues complètement dans le noir. Ensuite, rendue à environ 300
pieds de nous sur notre arrière, la lumière s’éteint. Le Capt essaie d’éclairer
le bateau, mais on ne le voit pas. Mystère… Sans doute un pêcheur curieux !
Nous avons finalement mis 14 heures pour faire la traversée de 82.5 milles
nautique. Une moyenne de 6 noeuds donc pas si mal si on prend en compte les
grosses vagues tout au long du trajet qui parfois nous ralentissent énormément.
St-Barthelemy a également été touché par l’ouragan, mais étant donné que c’est
une ile un peu plus fortunée, on dirait qu’il ne s’y est rien passé. Tout est
déjà nettoyé et réparé. Nous y sommes restés 3 jours et avons laissé dernière
nous Moana qui viendra nous rejoindre un peu plus tard.
Saint-Martin
Le 8 février, cape
sur Saint-Martin. Ayoye !!! Nous y avions passé environ un mois et demi avant qu’elle
soit frappée par l’ouragan. Là, on y revient et ce n’est pas possible comment ça
été détruit. Il y a encore des bateaux empilés un par-dessus l’autre, beaucoup
de bâtisses et maison sans toiture. Même le restaurant le Divin là où nous
allions déjeuner à été complètement détruit. À notre 2e journée au mouillage,
la gendarmerie est venue nous contrôler à bord du bateau. Ils ont pris nos
papiers, fait un appel pour savoir si nous n’étions pas , recherché, ensuite,
ils ont remplit un paquet de papiers et sont repartis par la suite. Ils étaient
quand même très sympathiques.
Cheval dans la ville. Toujours surprenant !!!
Ce mois-ci, sur Xalya, c’est le mois des bébittes.
1er épisode :
À Antigua, les
enfants n’arrêtaient pas de nous achaler pour avoir un Bernard l’ermite à bords
du bateau. Nous avons fini par capituler. Nous sommes donc parties à la plage
et les enfants se sont choisi chacun un Bernard l’ermite. Ils ont préparer un
bac avec du câble, beaucoup de coquillages pour que les bébittes puissent changer
de maison, des petits rochers, une petite cabane, etc. Bon au moins, ça les
occupe et sa leur permet de faire des recherches sur la vie du Bernard
l’ermite. On peut donc dire que ça à un côté éducatif. Ils les ont bien sûr
appelés Berbard et Bernadette.
A la recherche de Bernard et Bernadette
Ici, on a Bernard. Bernadette était cachée dans le sable lors de la photo.
2e épisode :
Lorsqu’ont fait
l’épicerie, on prend soins de ne rien débarquer à bord de Xalya avant d’avoir
tout nettoyé et aussi enlever tous les étiquettes des cannages, les cartons de
céréales, etc. Car ici, dans les Caraïbes, c’est le festival de la coquerelle.
Il y en a partout !!! Le Capt avait acheté une caisse de bière et n’a pas
respecté la règle. Donc il défait la caisse de bière dans le cockpit .
Lorsqu’il sort la dernière bière du carton, une énorme coquerelle en sort et se
met à courir. Vous seriez surpris de voir a quelle vitesse sa l’avance ces
bébittes-là. Donc le Capt se met à courir après pour la tuer. Elle était à un
cheveu de rentrée dans le bateau quand il a finalement réussi à l’attraper et
la tuer. Une bonne leçon pour le Capt, car si elle avait réussi à entrer dans
le bateau, à la vitesse qu’elle allait, pas sur qu’on ne l’aurait pas perdu !!!
3e épisode :
Un matin, Patricia se
lève et fait notre lit. Elle remarque 3-4 petites graines qui ressemblent à des
graines de café. Elle n’en fait pas de cas, elle balaie les petites graines de
la main et ensuite, passe le balai par terre. Le lendemain, le Capt va
s’étendre une quinzaine de minutes sur le lit. Ensuite, il ouvre les yeux et
voit environ 6 petites graines brunes sur le plafond de la chambre. Il met ces
lunettes (eh oui, il vieillit et maintenant il a besoin de lunette pour voir de
proche) et remarque que les petites graines sont en fait de minuscules petites
bestioles. Il les tue avec un mouchoir et n’en fait pas de cas. Le soir venu au
moment d’aller se coucher, il y a encore 3-4 petites bestioles sur le mur et le
plafond. On les tue et on se couche. Le lendemain matin, il y en a encore. Là
c’est plus sérieux. Il faut savoir de ou elle vienne et de quelle bestiole s’agit-il.
On ouvre tout dans la chambre. Murs, planchers en dessous du lit, matelas, etc.
On ne trouve rien. On inspecte le chat et le chien, on ne trouve toujours rien.
On nettoie et on espère ne plus en voir. Le lendemain, encore les bestioles et
certaines d’entre elles, quand on les écrase, il y a du sang. Là on est sûr que
c’est des puces. On réinspecte Gienger et Rescue et on trouve sur Ginger
plusieurs petites bestioles, mais il faut vraiment, mais vraiment être très
attentif pour réussir à les voir. Quand a Rescue, rien. Ce que nous trouvons
curieux est que les puces ne sautent pas. Bon après des recherches sur
internet, on voit qu’il existerait environ 2000 sortes de puces différentes donc
on se dit que celle-ci ne saute pas. Mais en creusant les recherches, on s’aperçoit
que ce n’est pas des puces, mais des tiques !!!! Merde !!!
Certaines tiques peuvent
être porteuses de la maladie de lime et il ne faut vraiment pas niaiser avec ça.
On se met tout de suite à la recherche d’un vétérinaire. On part en autobus,le
chauffeur nous dèpose pas a la bonne place donc on marche une heure et on arrive finalement
chez le vétérinaire qui soit dit en passant à
son bureau dans un conteneur. Bon c’est propre, mais c’est quand même
rare un vet qui tient son bureau dans un conteneur. Le vet. Nous donne la
petite pilule magique. On retourne au bateau, donne la pilule à Ginger et après
12 heures, elle sera immunisée. Par contre, on doit tout désinfecter le bateau
et mettre du produit partout afin d’éliminer les tiques du bateau. D’autant
plus que Patrick en a trouvé une sur lui. On défait et désinfecte tout sur le
bateau. On a finalement fini après 2 jours de travail à 4 personnes. Maintenant,
on espère ne plus en trouver !!!
En espérant qu’il n’y
aura pas un 4e épisode bébittes !!!
C’est aussi le mois des articles !
Le journal de Chambly
a écrit un article sur notre voyage. Voici le lien pour ceux qui voudraient le
lire : http://www.journaldechambly.com/partir-vivre-reellement/
Aussi, un 4e article dans la
prochaine revue Plaisance avec qui nous collaborons depuis le début de notre
voyage sortira dans la prochaine édition.
Et pour finir, la revue
Multicoque nous a approchés pour écrire un article sur nos aventures qui
sortira aussi dans la prochaine édition.
En date
d’aujourd’hui, nous sommes toujours à Saint-Martin, car les vents sont trop
forts pour que nous puissions quitter pour les BVI. Nous en profitons pour
faire toutes les petites choses que nous avions à faire. Achat d’équipement
manquant, grosse épicerie, vétérinaire pour les animaux, faire de l’eau, remplir
les réservoirs d’essence et de diesel,
lavage (je pense que Patricia a du faire environs une dizaine de brassées de
lavage), trouver les pilules de cholestérol pour le Capt, etc. (C’est fou sur
les iles françaises comment tout est plus simple. Exemple, on se rend à la
pharmacie, on présente la prescription canadienne de cholestérol du Capt et
sans poser aucune question, elle nous revient avec les pilules et en plus, 80 %
moins cher qu’au Québec). Aussitôt une bonne fenêtre météo, cape sur les BVI !
En principe, le départ est prévu pour vendredi prochain le 16 février aux
alentour de 2 :00 du matin, car nous aurons plus de 85 milles nautiques à
faire.
Juste avant de finir
ce blogue. Nous avions certaines craintes à revenir à Saint-Martin sachant que
beaucoup de gens avaient tout perdu et que cela aurait pu être dangereux pour
nous côté vol ou autre. Il n’en est rien. Les gens sont toujours aussi
accueillants avec des : Bonjour et avec leur beau sourire. On les voit
tous en train de travailler et d’essayer de redonner vie à leur ile tant
abîmée. Nous en tirons encore une leçon !!!