Départ de Béquia pour se rendre à Tobago Cays

Nous avons quitté Béquia le 22 septembre. Après 6 heures de navigation à la voile, nous sommes arrivés à Tobago Cays la même journée à 14:39 pm.

Tobago Cays est comme un grand lagon entouré de récif. C'est très beau. Nous y avons encore beaucoup chassé et la chasse était bonne. En fait, plus on descend vers le sud et plus la langouste et le poisson sont faciles à trouver. Nous y sommes restés 2 jours pour nous rendre ensuite dans un autre mouillage qui s'appelle Saltwhistle Bay. Encore un beau mouillage avec une belle plage et de la bonne chasse à faire aussi.

Toujours cool de nourrir les poissons à l'arrière du bateau. Malheureusement, ceux-ci ne se mangent pas, car ils sont toxiques !

Étant donné que le cuir de notre barre commençait à être usé, Xavier nous a confectionné un cordage qui recouvrira la barre pour la protéger du soleil. C'est beau et en plus ça fait marin comme dit Xavier. Il a mis 7 heures pour le faire !

Le 25 septembre, nous avons quitté ce mouillage, car ça devenait inconfortable à cause de la houle qui commençait à entrée dans la baie. Nous nous sommes donc rendu à un autre mouillage mieux protégé qui s'appelle Saline Bay. À notre surprise, en arrivant dans la baie, nous voyons le voilier qui nous a dérapé dessus lorsque Maria est passée. Il est ancré dans la baie. Nous prenons donc le soin de nous ancrer assez loin de lui, car nous n'avons pas confiance à sa façon de s'ancrer et nous ne voulons pas revivre la même situation que la dernière fois. Nous sommes  parties visiter le petit village de l'ile et les gens ici sont vraiment très accueillants et très gentils. Ensuite, nous sommes revenus au bateau et un petit grain nous est passé dessus. Durant ce grain, notre fameux voilier qui nous avait dérapé dessus il y a quelques jours s'est encore mis à déraper et il n'y avait personne sur le bateau. (Je ne comprends pas ce qu'il faisait sur la plage, quand un grain arrive, on a tout intérêt à être sur son bateau afin d'être prêt au cas ou celui-ci déraperait). Étant donné que leur bateau dérapait et que personne n’était dessus et qu'il s'en allait directement foncer sur un gros voilier qui était ancré en arrière de lui, un bon samaritain d'un autre voilier au mouillage à embarquer dans son annexe et a foncé sur le voilier pour aller le pousser afin de changer sa trajectoire et de faire en sorte qu'il ne fonce pas sur le gros voilier. Ensuite, nous voyons nos Cocos arriver à toute allure avec leur annexe pour embarque sur leur bateau et partir les moteurs pour sauver leur bateau.

Le problème est que nos Cocos remontent l'ancre et viennent se réancrer à environ 300 pieds de nous (Xalya et Moana). Nous communiquons donc avec eux via VHF et nous leur expliquons que nous aimerions bien dormir cette nuit et qu’étant donné que ça fait 2 fois que nous les voyons déraper, nous ne sommes pas très alaise de les avoir si près de nous donc nous leur demandons si c'est possible qu'ils aillent s'ancrer un peu plus loin. Ils nous répondent qu'il n'y a pas de souci, car là, ils ont mis 2 ancres. Cette réponse ne suffit pas à nous faire sentir alaise et de plus, quand tu mets 2 ancres, si tu tournes dans la nuit, les ancres et les chaines se mêle ensemble ce qui fait en sorte que si tu dois remonter les ancres en catastrophe à cause que tu dérapes tu risques d'être dans la merde et cela peut être encore plus dangereux pour nous. Nous décidons donc ( Xalya et Moana) de remonter l'ancre et d'aller nous ancrer le plus loin possible de nos Cocos. 

Voici notre bateau de Cocos !!!

Rafale de photos

Mangeur de bananes. Il en a mis partout le petit cochon !

Pause lecture.

Aujourd'hui ou demain, nous allons quitter notre mouillage pour se rendre à l'ile d’Union ou nous devrions trouver de bonnes petites épiceries, car nous commençons à être à sec. Nous sommes plus qu'à une journée de navigation de Grenade là ou les ouragans passe que très très rarement. Par contre, nous descendrons tranquillement, car nous voulons visiter toutes les petites iles qui sont sur notre chemin pour rejoindre Grenade. On peut dire qu’en date d'aujourd'hui, le danger des ouragans est pratiquement écarté pour nous et nous en sommes bien contents !!!

Tout se passe bien sur la bateau. La petite routine a recommencé avec l'école l'avant-midi, les travaux à faire sur Xalya et les activités l'après-midi. En plus, là où nous sommes, nous avons du bon Wifi au grand plaisir de tous sur le bateau.