L’ouragan Maria.
Après avoir été passé
la journée à Petit Nevis et y avoir chassé le poisson et la langouste, nous
avons décidé de retourner dans la baie de Admiratly Bay à Bequia dans les
Grenadines de St-Vincent afin de nous préparer pour la venu de l’ouragan Maria.
Nous savions qu’elle nous passerait au Nord, mais nous savions également que
nous aurions du vent. Dans la nuit du 18 septembre, le vent s’est mis à lever.
Rien de dramatique, mais quand même des rafales à 25 nœuds. À 4 :00 am du
matin, notre éolienne s’est mise à tourner pas mal plus vite avec des rafales
d’environs 30 à 35 nœuds. Le Capt se lève pour s’assurer que tout va bien et
voit un voilier qui s’en vient droit sur nous. Son ancre n’a pas tenu le coup
et il dérape droit sur nous. Le Capt l’éclaire avec la lampe de poche, car le
Capitaine semble dormir sur son bateau donc il n’a pas connaissance qu’il va
nous frapper. La lampe de poche ne donne rien et il s’approche de plus en plus.
Le Capt se met alors à crier afin qu’il se lève. Une lumière s’ouvre enfin. Le
Capt l’avise qu’il dérape et à ce moment, il est vraiment très près de Xalya
dans des vagues d’environs 4 à 5 pieds qui font valser son voilier d’en avant
et d’en arrière. Lorsqu’il décide enfin de partir son moteur et d’avancer, il
n’était plus qu’a 4 pieds des coques avant de Xalya. Nous avons donc passé à 30
secondes de se faire cogner par ce voilier. Une chance que le Capt c’est
réveiller, car je n’ose pas imaginer les dommages que nous aurions eus et une
chance également qu’il ne ce n’est pas pris dans notre chaine et notre patte
d’oie quand il a démarré les moteurs, car cela aurait pu nous mettre dans une
fâcheuse position. Il est finalement
parti s’ancrer beaucoup plus loin de nous au grand bonheur du Capt.
Le pire danger dans une baie là où il y a un
certain vent qui souffle est souvent le danger qu’un bateau dérape sur vous.
Quant à nous, nous n’avons pas la science infuse, mais quand qu’ils nous
annoncent du vent, nous mettons toujours l’alarme sur le GPS du laptop ce qui
nous permet de savoir immédiatement si nous dérapons et ci c’est le cas, sa
nous donne le temps de réagir afin qu’il n’y est pas de casse.
Malheureusement, ce ne sont pas tous les bateaux qui possèdent ce genre
d’alarme donc nous devons rester sur nos gardes continuellement.
Le lendemain, le 19
septembre, le vent souffle toujours. Nous décidons donc d’aller mettre l’ancre
plus loin dans la baie là ou il y a beaucoup moins de bateaux ce qui miniminise
ce genre de situation. Nous nous mettons également très près du rivage ce qui
fait en sorte que nous n’avons aucun bateau devant nous donc pas de risque qu’un
autre bateau dérape sur nous. Patricia demande toujours au Capt de se mettre le
plus près des plages possibles lorsque l’on va dans une baie, mais cette
fois-ci, elle était pas mal moins chaude à l’idée avec les vagues et le vent. Ha,
les femmes, elles ne savent jamais ce qu’elles veulent ! Lol. Le soir venu, Le Capt et Patricia conviennent
qu’il serait mieux de faire des quarts puisque les vents augment à du 30 noeuds
en continu avec des rafales jusqu’à 40 noeuds. Nous décidons de faire des
quarts de 2 heures. Premier quart pour
Patrick qui restera réveiller pour surveiller les bateaux et Xalya aussi et
deuxième quart pour Patricia et ainsi de suite pour toute la nuit. Durant cette
nuit, la houle nous apportait des vagues de plus de 8 pieds avec du vent allant
jusqu’à 40 nœuds. Encore une fois, nous étions au courant que nous aurions ces
vagues et ce vent, mais nous savions que le vent était prévu pour changer de
direction à 2 :00 am du matin et étant donné que nous ne voulions pas
changer de mouillage durant la nuit, nous avons décidé d’y aller pour cette
option. On se fait ch… en début de nuit, mais après, on a la paix pour le
restant de la nuit. Le problème est que le vent a décidé de changer de
l'ouest au sud seulement à 4 :30 am
du matin donc on c’est fait ch…. Presque toute la nuit. Durant cette nuit,
Moana ( Zoltan et Melany ) on eu un problème de patte d’oie. L’une de leurs pattes
d’oie qui retient le bateau à la chaine de l'ancre a littéralement éclaté sous
la pression du vent et des vagues qui étaient exercées dessus. Ils ont donc du,
en pleine nuit avec les vagues et le vent faire une réparation de fortune pour
finir la nuit. Zoltan me surprend toujours avec son calme dans des situations
pareilles.
Voici un exemple d'un bateau dans le trouble essayant d'enlever son ancre avec les restants de Maria !!!
Le matin venu, le vent est resté sur l’allure
Sud et la houle s’est beaucoup estompé au grand bonheur de tout le monde à
bord. Étant donné que cette journée était wash
concernant la météo, nous avons décidé de faire des petits travaux sur
Xalya. Les enfants, qu’en à eux on lut des livres et ce sont tappé des films.
Patricia nous a fait du bon pain chaud pour nous réconforter et le Capt a
décidé de faire de la langouste pour le souper. Il faut se faire un
petit peu plaisir après 2 journées de merde comme ca.
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